Le rosaire est traditionnellement la récitation de trois chapelets. Depuis que le pape Jean-Paul II a ajouté les mystères lumineux, le rosaire peut aussi être la récitation de quatre chapelets.
Le mot "rosaire" signifie "couronne de roses". Il vient de l'usage au Moyen Age de couronner de roses les statues de la vierge, chaque rose symbolisant une prière.
En récitant chaque dizaine du rosaire, on médite sur un mystère (soit de la vie de Jésus, soit de celle de Marie). Chaque dizaine est l'occasion de méditer un mystère particulier.
On reconnait traditionnellement quinze mystères divisés en trois catégories : les mystères joyeux, les mystères douloureux, et les mystères glorieux.
Chaque catégorie comprend cinq mystères, correspondant aux cinq dizaines du chapelet.
Ceci permet de réciter une fois en entier le chapelet pour chaque catégorie de mystère, et trois fois le chapelet pour faire tous les mystères - soit un rosaire entier, composé de 15 dizaines, ou 150 prières (150 étant le nombre des psaumes).
Le pape Jean-Paul II a proposé une nouvelle catégorie de mystère, appelée « mystères lumineux », pour faciliter l'accord œcuménique. Les mystères lumineux consistent en des épisodes de la vie évangélique de Jésus en vue d'intégrer les préoccupations des églises réformées protestantes qui voient dans les mystères traditionnels un accent trop marqué sur la naissance ou la Passion du Christ à l'exclusion de son message.
Mystères joyeux (Annonciation, Visitation, Nativité, Présentation au Temple, Recouvrement de Jésus au Temple)
Mystères douloureux (Agonie à Gethsémani, Flagellation, Couronnement d'épines, Portement de Croix, Mort de Jésus sur la Croix)
Mystères glorieux (Résurrection, Ascension, Pentecôte, Assomption, Couronnement de Marie dans les cieux)
Mystères lumineux (Baptême de Jésus, Noces de Cana, Annonce du Royaume et appel à la conversion, Transfiguration, Institution de l'Eucharistie)
Je vous salue, Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen.
Réjouis-toi Marie, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi, tu es bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de ton sein est béni.
Sainte Marie, mère de Dieu, prie pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de la mort.
Amen.
« Il n’est pas inutile de savoir que cette récitation du chapelet, avec répétition fréquente de « Je vous salue Marie » a été parfois fortement critiquée jusque parmi des chrétiens. Puis-je me permettre une confidence de ma prime jeunesse située dans les années 30. Cinquième enfant d’une famille dont le père était tailleur d’habits à Buxy, sur la côte chalonnaise, j’adorais me rendre sur la colline, les chaumes, en détente et découvertes. Au printemps j’aimais cueillir des violettes, humbles et discrètes fleurs, mais si parfumées ! Vous ne me voyez pas en rapporter 2 ou 3 à ma mère. Il fallait confectionner un bouquet, bien garni, avec autour quelques feuilles. Maman était toute heureuse de mon offrande !
Même si chaque grain du chapelet n’est pas pensé, médité, il a sa valeur. Notre maman du ciel est toute heureuse d’en recevoir un bouquet bien garni avec le chapelet ou le rosaire. Pour cette offrande les cœurs simples et aimants sont invités à sa récitation quotidienne … quand c’est possible. Pour plus de précisions il est facile d’interroger prêtres ou laïcs qui le récitent.
Qu’avec joie et amour le chapelet prenne place dans nos vies ! »
Père Jean MOURDON, ancien directeur adjoint des pèlerinages diocésains à Lourdes