Epiphanie

Quel est le sens de l'Épiphanie ?

L'Epiphanie en occident, c'est l'adoration des Mages. Pour les chrétiens orthodoxes d'Orient, le sens profond de la fête réside dans le Baptême du Christ. Pour tous c'est l'annonce du salut.

Quel est donc le sens profond de cette fête populaire ?

Epiphanie signifie "manifestation" en grec. Dieu se donne à voir à toute l'humanité représentée par les mages venus du bout du monde. Dieu entre dans notre monde, dans notre histoire, en se faisant l'un de nous, comme un bébé. Noël, l'Epiphanie, les moments du commencement, sans bruit... Voilà la bonne nouvelle proposée par cette fête.

L'Evangile de saint Matthieu raconte que des mages venus d'orient ont été guidés par une étoile jusque vers Jésus qui venait de naître. "Ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l'or, de l'encens et de la myrrhe.", écrit-il. L'or pour sa royauté, l'encens pour sa divinité, la myrrhe, parfum utilisé pour embaumer les défunts, pour annoncer sa mort.

Si l'Eglise fait cesser le temps liturgique de Noël à la mi-janvier avec le baptême de Jésus, des traditions régionales et familiales affichent leur désir de le prolonger. Pour beaucoup, ce temps des "fêtes de la lumière" s'achève le 2 février, jour de la Chandeleur et de la Présentation de Jésus au temple. Douze jours après Noël, jour du solstice d'hiver, le 6 janvier vient clore le cycle des fêtes.

Qui étaient les Rois mages ?

Le récit évangélique de Matthieu ne dit presque rien des Rois mages. Qui étaient-ils ? Combien étaient-ils ? La tradition populaire a comblé ces lacunes à travers les siècles.

Au IVème siècle, la piété populaire raconte qu'ils ont trois savants astronomes : Melchior, Gaspard et Balthazar.

Au Xème siècle, on les représente avec des attributs royaux.

Au XVIème siècle, chaque Roi mage reçoit une provenance géographique : Melchior, au visage blanc, vient d'Europe, Gaspard, au visage jaune, d'Asie, Balthazar, au visage noir, d'Afrique. L'universalité du christianisme est ainsi soulignée.

 

Les noms des mages

Matthieu ne nomme pas du tout les mages dans son évangile. Le récit ne dit même pas qu'ils sont trois. C'est sans doute parce qu'on y lit qu'ils offrent l'or, l'encens et la myrrhe que la tradition populaire en a déduit qu'ils étaient trois.

Ce n'est que vers le VIème siècle qu'apparaissent les noms de Gaspard, Melchior et Balthazar. Les mages n'étaient pas des juifs : ils représentent tous les non-juifs, tous les peuples de la terre pour qui Jésus est né.

Leur provenance géographique les dispersent au gré des découvertes de l'époque - vers le XIV siècle : Gaspard en Asie, Balthazar en Afrique, Melchior en Europe. La curiosité populaire les a imaginés dans différents rôles de représentation, comme l'évocation des trois âges de la vie : la jeunesse, l'âge mûr et la vieillesse.

 

 

D'après https://www.croire.com/Definitions/Fetes-religieuses/Epiphanie/Quel-est-le-sens-de-l-Ephanie et 

              https://www.croire.com/Definitions/Bible/Rois-mages/Qui-etaient-les-Rois-mages